Bienvenue dans cet épisode spécial d’Au-delà de la thèse, où nous accueillons Olivier Hernandez, astrophysicien et directeur du Planétarium Rio Tinto Alcan à Montréal. Dans cette première partie, Olivier partage son parcours académique, révélant son chemin vers l’astrophysique et ses expériences marquantes depuis son enfance jusqu’à son doctorat. Il souligne l’importance des compétences acquises pendant son parcours, mettant en lumière l’évolution de ses sujets de recherche, la rédaction de son mémoire en master et la recherche de résultats malgré les obstacles. Bonne écoute !

Olivier Hernandez

Olivier Hernandez est astrophysicien et directeur du Planétarium Rio Tinto Alcan à Montréal depuis mai 2018. Il a d’abord étudié pour devenir ingénieur avant de se tourner vers l’astrophysique et d’obtenir son doctorat de l’Université de Montréal et du laboratoire d’astrophysique de Marseille (France). Il a longtemps travaillé comme chercheur sur les galaxies et concepteur d’instruments astronomiques à l’Université de Montréal. Les instruments sur lesquels il a travaillé se retrouvent sur divers télescopes: l’Observatoire du Mont-Mégantic, le télescope Canada-France-Hawaï ainsi que le futur télescope James Webb. En dehors du travail, Olivier aime aime le théâtre, cuisiner et regarder les étoiles!

Ce que tu apprendras dans cet épisode :

  • Le trajet académique vers l’astrophysique
  • La formation des ingénieurs en France
  • La valeur et le potentiel que peut avoir votre maîtrise dans votre vie académique et l’intérêt de la terminer avant de passer au doctorat
  • Comment un passage en industrie peut avoir des retombées positives sur votre trajet académique et professionnel
  • L’intérêt de faire un doctorat en cotutelle
  • L’autonomie et les compétences de gestion de projet qu’on développe au doctorat
  • Le trajet de développement de carrière des détenteurs de doctorats dans l’industrie

Les perles de sagesse d’Olivier :

« Je pense que ça a été une des plus belles expériences de ma vie, le doctorat. Je pense que c’est vraiment un moment plaisant, difficile – et je comprends que ce n’est pas tous les jours facile, mais c’est le moment où on a le plus de liberté et le plus de créativité possible pour faire quelque chose. C’est vraiment un moment plaisant et j’encourage tous les gens un peu partout où je suis d’aller faire des études supérieures et de faire le doctorat parce que c’est vraiment une expérience différente de tout ce qu’on connaît. Même par rapport à la maîtrise où la maîtrise est assez régulière – on apprend à faire de la recherche. Le doctorat va vraiment nous pousser à avoir une autonomie incroyable et une créativité qu’on n’a pas ailleurs, et ça, c’est vraiment exceptionnel. »

« En partant, tous les sujets qu’on choisit au début du doctorat, probablement, changent, évolue au fur et à mesure qu’on fait son doctorat, parce qu’on rencontre soit des portes fermées, soit on s’aperçoit que ce qu’on pensait, au début, être une bonne idée n’est pas forcément une bonne idée – quelqu’un d’autre l’a peut-être étudié, aussi. On a beau essayer de faire une revue de la littérature de ce qui existe un peu partout – on s’aperçoit qu’il y a des gens qui touchent plus ou moins le sujet et qui ont tout de suite trouvé une impasse. Donc il faut avoir cette habileté à vraiment être créatif, justement, pour pouvoir embarquer sur une autre voie, essayer de comprendre comment on peut intégrer tout ce qui a été fait. Et puis il y a cette force, chez les doctorants, d’avoir cette capacité de synthèse qu’on n’a pas, forcément, tout de suite, en maîtrise. »

« La maîtrise, c’est un outil vraiment puissant pour comprendre comment on fait de la recherche. Il faut passer, à mon avis, à travers l’outil de la maîtrise de se casser la tête sur des sujets et d’être capable de comprendre comment ça fonctionne et de rédiger, surtout, son rapport pour pouvoir faire en sorte que ce soir utile pour son doctorat. Tout ce qu’on a fait à la maîtrise, ça va servir, un peu, de bagage et c’est très, très important pour continuer son doctorat. Quand on passe directement de la maîtrise au doctorat, il nous manque une étape, qui est la rédaction du mémoire, qui est une étape qui peut être vraiment crève-cœur, difficile. »

« Moi, j’ai attendu longtemps avant d’avoir un petit moment eurêka. Ce n’était pas un gros moment eurêka, mais c’est un moment satisfaisant pour se dire “Ah! Je suis arrivé à la première étape d’arriver là où je veux être rendu.” C’est sûr qu’au début du doctorat on fait beaucoup de plans, beaucoup de prévisions sur ce qu’on aimerait faire, et on s’aperçoit que ça prendra beaucoup de temps et beaucoup de ressources pour pouvoir faire ça, donc on n’y arrivera pas forcément, mais c’est très, très valorisant de se dire “Eh bien, oui – je suis arrivé à ce point-là.” Et puis la réalité n’est pas tout blanc ou tout noir. On peut très bien arriver à ce point-là et montrer totalement l’opposé de ce qu’on voulait montrer ou montrer quelque chose qui est équivalent. »

Les ressources de cet épisode :

Merci, Olivier !

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