Dans l’épisode d’aujourd’hui d’Au-delà de la thèse avec Papa PhD, je partage avec toi la première partie d’une conversation très agréable qui s’est déroulée en personne avec Martin Primeau, en 2020. Au long de cette première partie, on a discuté tu trajet académique de Martin et de comment il a cultivé sa passion pour le journalisme et préparé son entrée dans ce domine passionnant de la communication scientifique.

bourse Fernand Séguin, biologie cellulaire, journalisme, scientifique

Spécialiste de la communication scientifique, Martin Primeau œuvre présentement comme conseiller en relations médias à Polytechnique Montréal. Titulaire d’un doctorat en biologie cellulaire de l’Université McGill et d’une maîtrise en biochimie de l’Université de Montréal, il avait accroché son sarrau en 2010 pour se consacrer à une carrière en journalisme, écrivant notamment pour LaPresse+, les magazines les Débrouillards et l’hebdomadaire agricole La Terre de Chez Nous. Il a aussi préparé des reportages télé pendant 3 ans pour l’émission de vulgarisation scientifique Le Code Chastenay à Télé-Québec en plus de consacrer une bonne partie de son temps à la rédaction de textes pour le milieu des affaires.

Ce que tu apprendras dans cet épisode :

  • Oui – tu peux mettre ton doctorat en pause
  • Le potentiel d’initiatives telles que la bourse Fernand Séguin
  • Pourquoi faire un stage pendant ton doctorat
  • Le cheminement académique n’est pas pour tous – et c’est OK.
  • Comment te détacher de ses résultats comme technique pour maintenir l’équilibre émotionnel et mental

Les perles de sagesse de Martin :

« Il y a de la science, encore, dans nos médias écrits, mais il y en a de moins en moins et une façon d’en parler, à mon avis, c’est à travers le cahier “Affaires” où on a à parler d’entreprises de haute technologie, des pharmaceutiques, des biotechs. »

« Les gens de l’extérieur ne perçoivent pas une personne qui a abandonné un doctorat ou qui a arrêté à la maîtrise comme étant une personne qui a vécu un échec. Et puis la vie nous prépare – il y a tellement à apprendre dans le milieu du travail, des choses qu’on n’apprend pas en étant aux études que de multiplier le nombres d’expériences, c’est vraiment là qu’on fait des gains, dans le fond. »

« [En tant que PhD] des gens que j’ai croisé avaient comme appréhension, par exemple, que dans mon style d’écriture, comme journaliste, j’allais être très froid, très cartésien. Je suis quand même cartésien, mais je vis quand même des émotions et je suis capable de transposer des émotions dans mes textes. Et ça, on me disait qu’on avait été surpris de ça, mais c’est ça – on n’est pas des robots, on est des humains comme d’autres. »

« Il faut se le dire: il y a une forme de plafond de verre – on forme des étudiants au doctorat, c’est-à-dire, puis des doctorants et puis, au final, il y a seulement une partie de ceux-là qui ont une place en académie. Les professeurs qui sont embauchés ont des postes à vie, donc les places sont limitées. Je n’avais pas le goût de m’éloigner de Montréal, ma vie est ici. Et puis j’avais des amis, aussi, qui étaient partis, plus âgés, qui avaient fait des post-doc, puis qui restaient à l’étranger pendant plusieurs années. Ils cherchaient à revenir – impossible pour eux… Je ne voulais pas vivre ça. »

Les liens de Martin : Linkedin.

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